Le Squelette


Le Squelette 








Ici, mon travail va trouver un sens profond.
Mon inspiration trouve sa source en quelque sorte dans le rejet de la vision de la femme percue uniquement à travers ce qu’elle représente sexuellement.

Je m'explique : depuis longtemps et jusqu'à nos jours (bien que les mentalités aient quelque peu évolué depuis) la femme est, plus ou moins majoritairement, vue au travers du symbole sexuel qu'elle représente. C'est-à-dire que la beauté d'une femme et de ses formes corporelles sera le plus souvent perçue d'un œil "obscène" par la majorité du public masculin et féminin.

Tout le monde ne sera pas d'accord avec moi, mais je pense qu'il est difficile de faire paraître la nudité a travers l'art sans qu'il n'y ait  quelques arrières pensées de type sexuelles de part les autres.
Je m'expose donc ici, dos nu, dans le but de pouvoir peindre la plus grande surface possible sans pour autant exhiber de trop les parties de mon corps qui pourraient laisser l'esprit du spectateur se détourner du sens premier de mon acte : l'art.

Certains demanderont : Pourquoi les ossements du dos humains peints de couleurs vives ? Pour ce qui est de ça, à vous d'y apporter l'interprétation de votre choix maintenant que vous avez un fil directeur de  mon inspiration ...

 «La peinture, ce tremblement, cette incertitude de soi, cette obligation de modifier, de transgresser, de subvertir le savoir et la connaissance. Où trouver force, sinon dans l'innocence, dans l'insouciance, dans la spontanéité. Travailler sans vouloir, sans savoir, dans la mécanique des gestes et le dépassement inattendu. Être fragile, indécis et trouble, n'avoir qu'un regard en semi-éveil où un rêve qui file. Être la main qui agit sans contrôle de volonté ou de désir. »
- Claude Viallat




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